mercredi 31 août 2011

Ces jeux que je ne finirai jamais

L'été est traditionnellement une période propice aux rattrapages de jeux en retard grâce à l'accalmie dans le calendrier des sorties des éditeurs. Cette année encore j'ai été fouiller dans mon armoire à jeux, sorti une pile de boîtiers et ai pris mon courage à deux mains. Cette année encore ce fût vain.


  • No More Heroes: Heroe's Paradise
Inutile de préciser que je suis fan de Suda51, j'aime ce qui est barré en général, fait et bien fait et bourré de références. Si le cahier des charges est tenu pour les références ou le délire loufoque, le reste est une petite catastrophe si bien que l'on voit qu'il s'agit d'un jeu Wii à la base. Je ne parle pas du côté graphique, car après tout la meilleure ludothèque du monde reste encore celle de la PlayStation 2, non je parle ici de la structure même du jeu, de son essence. Si dégommer les boss est un régal, tant dans la mise en scène que dans l'exécution, le chemin de croix qui y mène est un calvaire. Je ne parle pas des passages beat'em all qui y mènent mais bel et bien de la partie en ville. Je ne sais pas si la référence est GTA, mais si tel est le cas, les développeurs de Rockstar doivent avoir des envies de meurtre. Se balader à bord d'une moto incontrôlable est de l'anti-jeu. Au moins autant que les missions à la con qu'il faut se taper pour réunir à chaque fois le fric nécessaire pour débloquer la suite du jeu. C'est pourri niveau gameplay, pourri niveau intérêt et pourri artistiquement. La blondasse attendra encore avant de se faire sauter par Travis, car je ne peux plus toucher à ce jeu.

  • Heavenly Sword
Je voulais, je devais tester ce jeu décrit comme le jeu de la honte. Force est de constater que cinq ans après, le titre tient toujours bien la route graphiquement, aussi bien au niveau de la modélisation des visages que des décors. Je me suis donc jeté dans la bataille malgré un gameplay un peu mou du genou pour un beat'em all. Là où la terre s'est ouverte sous mes pieds, c'est avec la gestion du sixaxis. On le sait tous, le pad gyroscopique de la PS3 est un gadget. Mais quand ce gadget devient imposé dans un jeu, qui plus est pour des énigmes de merde, ça ne passe pas. Et ça n'est pas passé. Surtout que ce gimmick est répété jusqu'à en vomir son Twix.

  • Grand Theft Auto 4
J'aime Rockstar. Je vous le jure. J'ai adoré GTA3, Vice City, San Andreas, Bully et Red Dead Redemption bien sûr. Pourtant, GTA IV est la goutte d'eau. Je ne supporte plus cette maniabilité des véhicules qui ne ressemble à rien. Je ne supporte plus cette gestion des missions qui oblige à se retaper de longs chemins (même si ce point est en amélioration) et je ne supporte plus les radios qui ne diffusent pas du rock. Oui ce dernier point est subjectif et ne sert qu'à remplir mon quota de caractères dans cet article. Si je reconnaît l'immensité du travail déployé dans la modélisation de la ville, les détails et la direction artistique, je crois que je ne suis tout simplement plus fan de la "recette" GTA qui me semble cette fois-ci bien trop répétitive.

  • Mass Effect 2
C'est ce qu'on appelle de l'abnégation. J'avais acheté le premier opus suite aux avis de geeks qui y voyaient une nouvelle saga référence en matière de SF. Je m'y étais fait chier assez rapidement et avait fini consterné par la maniabilité, celle des véhicules en particulier. J'ai récidivé avec la suite, pensant que son côté action assumé allait en faire une espèce de Gears of Wars scénarisé et cool au milieu d'un space opéra. Encore une mauvaise pioche. Si c'est plus maniable et plus nerveux, c'est toujours aussi moche et sans intérêt. Je ne dois pas être sensible à tout ça, c'est ce que je préfère me dire pour ne pas me faire incendier.

  • Yakuza 3
C'est un véritable paradoxe car je connaît sur le bout des doigts les défauts du jeu, mais pourtant j'ai envie d'y jouer et des fois j'y prends même du plaisir. La vérité, c'est que je me suis senti obligé de le faire ayant apprécié et terminé Yakuza 2. Mais voilà, le syndrome PS2 HD aurait pu être inventé pour ce titre et ça commence à se voir que la formule s'essouffle en répétitivité. Les dialogues durent dix plombes et ne son pas intéréssants et les missions secondaires rendues souvent obligatoires auront eu raison de ma patience légendaire.


Cette liste n'est pas forcément exhaustive et j'aurais pu y ajouter des compiles telles que Prince of Persia HD ou Tomb Raider Collection, quelques jeux Xbox 360 également, comme Metro 2033 ou Lost Odyssey. En fait, dans ce découragement, il y a également un manque de temps et d'envie je pense. Qu'il est loin le temps où on avait que ça à foutre. Je n'ose même pas penser à la fin d'année qui arrive, entre les Uncharted 3, Battlefield 3, Modern Warfare 3, Batman Arkham City, Ico/SotC HD, F1 2011, Gears of War 3, Dead Island ou encore des jeux plus chronophages comme Skyrim ou Dark Souls.

Je ne parle même pas des titres achetés sur Steam, PSP ou le PSN dont je ne verrai sans doute jamais la couleur ou encore de la 3DS qui n'aura servi qu'une fois avec Ocarina of Time. Et dire que la PS Vita est là dans quelques mois...

Quelquefois je me prends à rêver d'un arrêt de la production vidéoludique pendant, disons deux-trois ans, afin de nous laisser le temps de rattraper tout notre retard histoire de se recaler sur les nouveautés. Tristes consommateurs compulsifs que nous sommes.

1 commentaire:

  1. Quelquefois je me prends à rêver d'un arrêt de la production vidéoludique pendant, disons deux-trois ans, afin de nous laisser le temps de rattraper tout notre retard histoire de se recaler sur les nouveautés.

    Je fais ce rêve chaque nuit.
    28 ans, Plus le temps de jouer..!

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